La version de votre navigateur est obsolète. Nous vous recommandons vivement d'actualiser votre navigateur vers la dernière version.

Sophie Bueno-Boutellier est constamment en mouvement. Elle remplace et contemple le temps.Elle remplit l'espace par ses mouvements volubiles. Son enfant grandit, en parallèle de son propre enfant intérieur. Sa puissance féminine grandit. Sa vision sur la pluridisciplinarité de sa pratique évolue radicalement depuis son installation à Marseille en 2018, après 15 ans de vie à Berlin. Elle a fait de sa vie à Marseille, en écho de sa jeunesse passée sur la côte d'azur – entourée de soleil, de mer, de vagues, de palmiers – le théâtre de sa quête de la figure de l’androgyne, symbole d’autonomie et de liberté au delà des genres et des codes traditionnels de la société pour rejoindre une vraie forme d’amour.
Alors que son corps se promène dans la ville, ses yeux glissent sur les façades, captent des fragments de mots, de phrases, et pour les traduire ensuite en un mouvement poétique. Dans quelques mois, elle déménagera , et elle ne sait pas encore où.

 

Parfois elle peint avec ses mains, ses bras, ses cuisses. Son corps nu est alors son propre outil de travail. Parfois elle prend un pinceau. Le pinceau devient alors un khatvanga, sceptre tantrique, qui va pénétrer mais aussi caresser, effleurer les surfaces de ses toiles. S'appuyer sur sa douceur pour transcender sa violence.
Les céramiques sculptées avec sa voix accompagneront toujours ses peintures. Entouré d’air, de respirations dans la nature,
à l'intérieur d'un white cube, chez quelqu'un, dans les rues, où que son travail se déplace, il vibrera toujours en son mouvement.

 

  / Won Jin Choi

 

 

 

 

.